Parution : Cartello 37 – Transfert de travail

Cartello n°37

Le Cartello n°37 s’intitule Transfert de travail. Il met en exergue que l’existence d’un trou dans le savoir, conduit l’analysant à commencer une cure et le psychanalyste à s’orienter en cartel. Chacun a dans l’idée que le savoir absolu n’existe pas, c’est ce qui pousse à chercher à en savoir davantage. Chacun, dans une démarche différente, produira un savoir, dont les finalités seront différentes.

La distinction est faite entre le travail de transfert, où l’analysant effectue, grâce à l’amour du savoir, un travail. Il n’est pas sans supposer un savoir à son analyste. Et le transfert de travail sous tendu par un désir décidé qui amènera à lire, construire, démontrer, exposer ses trouvailles.

Le cartel reste l’organe essentiel de l’École pour soutenir ce désir de savoir. Chaque texte de ce Cartello attrape par un fil ce qu’il en est du transfert de travail.

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Stéphanie TESSIER, déléguée aux cartels à la Réunion

Pour l’équipe du site,

Michèle CHALMIN-JOUFFLINEAU




Du désir au cartel, pas sans l’écriture

Du désir au cartel, pas sans lécriture

Le thème du cartel dont je fais partie « Jouissance féminine, aujourd’hui ? » s’est élaboré à partir du constat que notre civilisation change très vite et que les lignes de la jouissance féminine, peut-être bougent également ? Il existe une progression sans conteste de mouvements d’activistes non binaires, queers, … sur l’île. Leur vocabulaire change, avec beaucoup d’anglicismes et de nouvelles définitions. Il existe un engouement pour une recherche identitaire au regard de « l’art » avec des techniques corporelles, comme le voguing … qui utilisent la caméra, ce qui se voit jusqu’à la (dé)monstration. Les codes vestimentaires sont en mutation de façon très prégnantes, comme si la première marche des visibilités, à la Réunion, avait permis à l’extraordinaire de devenir ordinaire. Une jouissance sur fond de féminisation, mais son versant illimité n’en fait pas pour autant, une jouissance féminine.

Une impasse 

J’ai d’abord proposé une lecture du livre Femmes lacaniennes[1]. J’y ai trouvé beaucoup de références qui traversent l’enseignement de Lacan, pas sans des références à J.A. Miller. Éric Laurent en a écrit la préface en l’intitulant La psychanalyse vue du côté femme. Rose-Paule Vinciguerra aborde l’hystérie avec des traversées sur l’amour d’une femme pour un homme, la relation mère-fille, le rapport au sexe, la cure, sa fin par la passe, le désir de l’analyste, la notion de pas-tout, telle la progression d’une analysante en cure. Bien que j’aie lu environ 150 pages de ce livre, que j’ai souligné des passages qui m’intéressent, qui suscitent des interrogations, je n’ai pu m’y remettre avec l’enthousiasme du début. Quelque chose achoppe, mais quoi ?

Un début de dénouement 

Plus-une d’un cartel travaillant sur les « Formes du désir féminin »[2], Anna Aromi parle de « Créer un vide, un trou » d’emblée dans le cartel, afin de permettre une élaboration. Une élaboration attendue, puisque les produits de ce cartel seront publiés dans la prochaine revue Scilicet. Ces propos illustrent bien le thème de cette journée[3] des cartels, Du désir au cartel, pas sans l’écriture. D’ailleurs, en 1967, Lacan disait : « Autour de ce trou dans le savoir propre à chacun, ce non-su, se trace un cadre pour le savoir »[4].

N’ai-je pas voulu combler ce trou trop vite ?

De la soirée préparatoire au congrès de l’AMP[5], un début de réponse s’est ébauché pour moi : depuis que le livre de R.P. Vinciguerra a été écrit, les mutations sont allées très vite et il met en avant la nécessité d’élargir nos lectures.  C’est aussi un temps où d’autres évolutions se profilent : celle de la procédure de la Passe, celle de la folie généralisée dans une démocratie qui ravale le mot à la chose, sans considérer l’écart qu’introduit l’inconscient. Cette journée Question d’École  où il a été question de la « dépathologisation », de la loi …

Écrire

Loin d’avoir cerné tous les enjeux qu’amènent la dépathologisation dans notre champ, j’ai commencé à écrire pour l’intercartel et le séminaire interne aux membres de l’ACF locale et ma question de cartels a émergé : La dépathologisation : jouissance toute et jouissance féminine ? Ou comment y faire avec un monde où le pathologique devient normal ?

Stéphanie Tessier

[1] Vinciguerra.R.-P, Femmes lacaniennes, éditions Michèle, édition Je est un autre dirigée par Ph. Lacadée

[2] Cartel multilingues, mis en place pour travailler le thème des grandes assises virtuelles internationales de l’AMP du 31 mars au 3 avril 2022, « La femme n’existe pas ».

[3] Intercartel et rentrée des cartels, le 12 Février 2022, avec la participation de Dominique Corpelet, par zoom.

[4] Lacan. J, Proposition du 9 octobre 1967 sur le psychanalyste de l’École, Autres Ecrits, Paris, Seuil, 2001

[5] Soirée préparatoire au congrès de l’AMP[5] « La femme n’existe pas » du lundi le 31 janvier 2022




Une expérience du cartel « La psychanalyse, à quoi ça tient ? »  

Une expérience du cartel « La psychanalyse, à quoi ça tient ? »

Lors des journées de l’ACF en juin 2021, j’ai parlé du cartel « La psychanalyse, à quoi ça tient ? » dont je suis le plus-un. Notre invitée Claudine Valette-Damase nous demandait si l’emploi de zoom avait perturbé nos rencontres en cartel.

Ma réponse fut que cela ne s’était pas posé comme tel dans la mesure où ce cartel, servant de soubassement au Séminaire mensuel d’Introduction à la Psychanalyse, qui a pour thème : « La psychanalyse, à quoi ça tient ? » ne pouvait être ajourné. Dans ma responsabilité de plus-un, je suis attentive à ce que chacun des cartellisants puisse produire à tour de rôle et à chaque séance un exposé servant de base au Séminaire, ce qui constitue un pousse au travail rigoureux de textes sur des concepts théoriques comme sur des cas cliniques, mais aussi un pousse à écrire à un rythme soutenu. En l’occurrence, la perspective de l’exposé met au travail de façon minutieuse les textes pour en extraire l’ossature, un point de butée, les conditions nécessaires à l’orientation psychanalytique lacanienne, etc., autant de mises en lumière issues de la lecture de chaque cartellisant, animé par le projet de susciter une conversation avec les participants au Séminaire. A partir de son produit écrit, transmis et partagé à plusieurs en cartel, pas sans lien avec la recherche propre à chacun et le réel mis en jeu par sa cure, il est espéré la construction d’un savoir nouveau qui relance le désir mais aussi une contribution aux travaux de l’École en tant que l’outil cartel proposé par Lacan a vocation de constituer « l’organe de base »[1] du travail d’École sur la psychanalyse.

Un des écueils rencontrés dans ma fonction de plus-un est celui d’évoluer auprès de cartellisants avancés dans l’étude des textes psychanalytiques, ce qui peut inhiber certaines initiatives ou prises de parole de mon côté. Effet de groupe du côté de l’Idéal, poussée surmoïque, qui révèleraient ma division subjective, ceci m’amène à interroger cette fonction plus-une en tant que sine qua non. En l’occurrence, l’élucidation des textes écrits par les collègues et ceux de mon cru, en direction des participants, est une boussole. Le choix des interventions se faisant à plusieurs a pour effet de décompléter la position de chacun. Il s’agit aussi de soutenir ce qui progresse de la question propre à chacun, qui opère à bas bruit, parfois à l’insu de soi, dans l’alternance des séquences cartel-séminaire ; un travail en progression, qui s’actualise en se resserrant par l’écriture.

L’important n’est-il pas, via le transfert de travail entre les « épars désassortis »[2] que nous sommes, tournés vers l’École, de me faire présente – pas sans quatre autres – à veiller au devenir des productions de chacun en direction de la communauté analytique, pour contribuer à rendre vivante la transmission de la psychanalyse, à partir de ce qu’on ne sait pas ?

L’intercartel de février 2022 provoque des effets de surprise : « Pas de cartel sans plus-un » ! « Le cartel, ça tient à quoi ? ». Par sa présence singulière transmise en visioconférence et ses retours éclairants, le Délégué aux cartels de l’École, suscite un pas supplémentaire. Me vient à l’esprit la dimension de l’éthique, tournée du côté d’un engagement où la satisfaction issue de la réalisation du travail fait taire une jouissance mortifère en faveur de la relance d’une vitalité désirante !

Mary Carmen Polo

[1] Lacan, J., « D’écolage », 11 mars 1980. http://www.causefreudienne.net/cartels-dans-les-textes/

[2] Lacan, J., Le Séminaire, livre XXI, Les non-dupes errent, leçon du 9 avril 1974, inédit ;




Fantasme et mythe

Fantasme et mythe

Lors de ce cartel autour du concept de fantasme, je questionnais le rapport entre le fantasme et le mythe. Dans l’analyse de l’Homme aux rats[1], Freud origine l’entrée en cure et le déclenchement de la névrose de Ernst Lanzer à partir du fantasme du supplice des rats, raconté par le capitaine cruel. Comment dans sa relecture du cas de Freud, Lacan en vient à extraire un mythe individuel ? Il y a-t-il une dialectique possible entre fantasme singulier et mythe individuel ?

Une des difficultés de ce travail en cartel fut de prendre en compte une particularité de l’enseignement de Lacan qui est d’être une pensée en construction. La lecture d’un article, d’un exposé ou d’un séminaire de Lacan ne peut se lire « comme un traité » pour reprendre les propos de Jacques-Alain Miller mais nécessite de prendre en compte son « étoffe temporelle[2] ».

Partant de ce postulat il convient de rappeler que Le mythe individuel du névrosé[3] est un exposé prononcé devant le Collège philosophique en 1952. Cette période se caractérise pour Lacan par l’intérêt qu’il porte aux travaux de Lévi-Strauss et au symbolique. Le mythe trouvera une occurrence dans son enseignement jusqu’au séminaire L’Envers de la psychanalyse (1969-1970). S’agissant du fantasme, Lacan s’appliqua à relever la logique inconsciente du fantasme dans le Séminaire La logique du fantasme (1966-1967). De par les termes qui constituent le mathème du fantasme, à savoir petit a et S(barré), l’élaboration autour du concept sans que la structure fondamentale n’en soit modifiée, se stratifie avec le temps.

Prenant en compte la particularité de l’enseignement de Lacan, nous suffirait-il de réduire la question du rapport entre mythe et fantasme à une simple diachronie épistémique ? Ce qui reviendrait à ne s’attarder qu’au dernier enseignement de Lacan.

L’angle choisi pour tenter de répondre à la question d’entrée de ce travail de cartel fut de s’intéresser à la grammaire du mythe et du fantasme. Bien que tout deux soient des formules d’un rapport, il n’y a pour autant pas d’équivalence entre la structure du mythe et celle du fantasme.

Avec Lacan, nous dit Jacques-Alain Miller, le fantasme devient « le lieu où la question du sujet sur son désir trouve sa réponse[4] » et de situer ainsi la relation d’objet dans le registre du désir. L’écriture du fantasme renvoie à une relation entre deux éléments : le sujet S (barré) et l’objet petit a ; relation à double entrée, caractérisée par le poinçon. « Le poinçon [˂ ˃] est la réunion de quatre propositions logiques en mathématique : inclusion / exclusion et union / intersection. L’union s’écrit U, l’intersection n, l’inclusion > et l’exclusion <[5] ». Ainsi le sujet est en relation avec l’objet petit a par ces quatre propositions à la fois, soulignant le côté insaisissable de l’objet. La relation à double entrée indique que la formule du fantasme peut se lire dans les deux sens. Une règle grammaticale de l’écriture du fantasme apparait : les renversements possibles dans la formule : entre petit a et S (barré) mais aussi à travers la relation même qui les unie : inclusion/exclusion ; union/intersection.

Cette règle grammaticale se retrouve dans l’élaboration du mythe individuel du névrosé. En effet, Lacan démontre « qu’il y a chez le névrosé une situation de quatuor, qui se renouvelle sans cesse[6] ». Le mythe, structure à quatre termes, se définit par des rapports fonctionnels, une relation inaugurale qui se répètent et se modifient par la permutation des quatre termes. Ainsi, pour Ernst Lanzer, dans la constellation familiale qui le précède la dette du père face à l’armée renvoie à la dette payée par l’ami du père corrélativement à la dialectique femme riche/ femme pauvre de l’histoire du couple. Par renversement/permutation chez le névrosé la dette de Ernst renvoie à l’argent avancé par la dame de la poste et par le lieutenant A qui l’amène à construire un scénario où dame de la poste, le lieutenant A et le lieutenant B prennent leurs places dans la structure du mythe.

Mythe et fantasme partageraient cette loi grammaticale du renversement. S’agissant du fantasme, Marie-Helène Brousse propose de lire le poinçon comme « désir de[7] ». Ainsi le fantasme nous indique les voix de l’objet cause du désir en tant qu’il est manquant. D’un autre côté, le mythe « serait là pour nous montrer la mise en équation sous une forme signifiante d’une problématique qui doit par elle-même laisser nécessairement quelque chose d’ouvert, qui répond à l’insoluble en signifiant l’insolubilité, et sa saillie retrouvée dans ses équivalences qui (ce serait là la fonction du mythe) le signifiant de l’impossible[8] ». Ainsi mythe et fantasmes sont des tentatives d’écriture d’un rapport impossible. En effet, « les variables du mythe, et dans l’analyse les variables du fantasme fondamental, sont autant de tentative de dépasser cette contradiction première, cet indécidable, de donner une forme à l’impossible d’une relation binaire entre deux éléments[9] ». Est-ce en cela que le fantasme constitue le trognon du mythe[10]?

Marie Ingrid Barret

[1] Freud S., « Remarques sur un cas de névrose de contrainte » (1909), Cinq Psychanalyses, Paris, PUF, 2008

[2] Miller J-. A., « Une introduction à la lecture du Séminaire 6 Le Désir et son interprétation », La Cause du Désir, n°86 2014, p62

[3] Lacan J., Le mythe individuel du Névrosé (1952), Paris, Seuil, 2007

[4] Miller JA, op. cit., p69

[5] Dupont L., « Fantasme et au-delà », 2017, publication en ligne (https://www.lacan-universite.fr/wp-content/uploads/2017/04/04-Ironik23-laurent-Dupont-Nantes-DEF-1.pdf) p1

[6] Lacan J. op. cit.,p32

[7] Brousse M-H, « La formule du fantasme? », in Miller G. (s/dir), Philosophie présente Lacan, Paris, Bordas, 1987 p116

[8] Lacan J., « Question faite à Lévi Strauss » (1956), Le mythe individuel du névrosé, op. cit., p105

[9] Brousse M-H, op. cit., p113

[10] Brousse M-H, op. cit., p113




Témoignage de cartel : sur le fil de la non interprétation

Témoignage de cartel : sur le fil de la non interprétation

Mon désir de faire Cartel se soutient de deux choses : me « cogner » aux textes et un questionnement (très large) sur la clinique auprès des enfants. Ainsi nous nous sommes lancés dans la lecture du séminaire IV : La relation d’objet.

La lecture en cartel permet d’aborder mon premier point, pas seule, et ce dans la discussion de ce que chacun entend, croit saisir, ne comprend pas, voire reste complètement énigmatique. Ces discussions me permettent de prendre appui sur de la clinique ou des faits d’actualité politique, sociétale…

Le deuxième point, la clinique auprès des enfants, je ne l’ai toujours pas précisé. Quelques fulgurances ont émergé, comme celle à la lecture de ce que j’ai entendu qu’on n’interprète pas chez un tout-petit : on n’interprète pas avant que le symbolique soit entré dans le monde du sujet, ou que le sujet y ait fait son entrée. En l’occurrence travaillant uniquement avec les moins de 3 ans, voilà déjà un sacré repère « C’est uniquement à partir de l’entrée du sujet dans un ordre qui pré existe à tout ce qui lui arrive (…) que tout ce par quoi il aborde son expérience (…) s’ordonne, s’articule, prend son sens, et peut être analysé » [i]. Cela semble d’une logique à tout épreuve et cela fait partie des choses à partir desquelles on réagit « bon sang mais c’est bien sûr ! ».

Ma question n’a pas encore trouvé à s’élaborer. Néanmoins pour avoir été marquée par ces quelques lignes, je me dis qu’il doit s’agir de quelque chose du côté de la position de l’analyste auprès de l’enfant. Comment intervient-il ? Pour quoi ? Pour qui[ii] ? Dans les discussions (et non pas dans la lecture seule) c’est étrangement toujours un même enfant qui revient m’éclairer cliniquement quant aux concepts que Lacan déplie sous nos yeux et nos oreilles parfois torturés. C’est ce que cet enfant amène en séance qui vient me percuter dans l’après-coup de la lecture ou de l’écoute, puisque nous faisons une lecture à voix haute. Et ce, qu’il s’agisse dans ce séminaire du rapport à l’objet manquant, de la construction psychique de la frustration et son amorce du symbolique ou encore de la théorie du signifiant qui surgit çà et là dans le texte.

A noter que la rencontre avec cet enfant s’est initiée en cours de cartel. Deux questions se dessinent donc là pour moi, deux voies. A moins qu’un nouage vienne opérer.

 Amandine Lévy

[i] Lacan J., Séminaire livre IV, La relation d’objet, Paris, Ed. Seuil, p. 102.

[ii] Notamment dans l’accueil des enfants avec leur parent dont la présence est parfois nécessaire et demandée par l’enfant.




Soirée Ciné-débat du groupe CERADA-Constellations avec Hervé Damase : mardi 14 juin-17h30-20h30 – Hôtel Alamanda

Cher.e.s collègues,

Dans le cadre des Journées de l’ACF à la Réunion avec Hervé Damase, le groupe CEREDA « Constellations » (Centre d’Étude et de Recherche sur l’Enfant dans le Discours Analytique) de la Réunion organise une soirée ciné-débat autour du film « We need to talk about Kevin », le mardi 14 juin de 17h30 à 20h30.

La participation à cette soirée est libre et gratuite mais il est fortement conseillé de vous y inscrire à l’adresse suivante : conversation.constellations@laposte.net  ou au 069346 98 34.

Bien cordialement,

Pour l’équipe du site,

Michèle CHALMIN-JOUFFLINEAU




Journées de l’ACF avec Hervé Damase : les 16 et 17 juin 2022, à l’hôtel Alamanda

Cher(e)s collègues,
Les prochaines journées de l’ACF à la Réunion auront lieu les
 Jeudi 16 juin et vendredi 17 juin 2022
à l’hôtel Alamanda.
Nous travaillerons sous le titre
 » L’interprétation : enjeux cliniques et politiques »,
avec Hervé Damase, psychologue, psychanalyste à Clermont-Ferrand,
membre de l’ECF et de l’AMP.
Vous découvrirez le programme en cliquant ICI;.
Vous êtes invités à vous inscrire avant le mercredi 15 juin à 16h, avec le lien weezevent ci-dessous (inscription gratuite pour les inscrits à l’année):
-Vous pouvez vous inscrire à l’ensemble des journées ou uniquement à la conférence du jeudi soir ou uniquement à la séquence du vendredi matin.
-Par ailleurs, une soirée « Ciné-débat », organisée par le groupe CEREDA « Constellations », autour du film de Lynne Ramsay « We need to talk about Kevin », aura lieu en présence d’Hervé Damase, mardi 14 juin, de 17h30 à 20h30, à l’hôtel Alamanda.
L’affiche sera diffusée prochainement.
Entrée gratuite, préinscription conseillée à : conversation.constellations@laposte.net
Renseignements : 0693469834
A très bientôt!
Pour l’équipe du site,
Michèle CHALMIN-JOURFFLINEAU



Conférence d’Hervé Damase : L’interprétation qui réveille – Jeudi 16 juin 2022, 18h30-20h30, Hôtel Alamanda

Chers participants,

Dans le cadre des Journées de l’ACF qui se dérouleront le jeudi 16 et vendredi 17 juin 2022, Hervé Damase, psychanalyste à Clermont-Ferrand nous fait le plaisir de donner une conférence sous le titre :

« L’interprétation qui réveille »

Jeudi 16 juin 2022 de 18h30 à 20h30

Hôtel Alamanda – St Gilles les bains

A l’envers des pratiques d’écoute qui prolifèrent aujourd’hui, se soutenant du préjugé selon lequel « parler fait du bien », la psychanalyse, elle, vise le tranchant de l’interprétation afin que le sujet puisse se repérer face au réel.

120 ans après son invention par Freud, l’inconscient se manifeste de manière toujours plus insistante, au joint du signifiant avec le vivant.

« Pas d’écoute sans interprétation » (J.-A. Miller), tel est le pari de l’acte analytique.

Nous vous attendons nombreux!

Pour l’équipe du site,

Michèle CHALMIN-JOUFFLINEAU




Parution du Jacaranda n°11 : « De la rencontre au surgissement du désir »

Chers collègues,

J’ai le plaisir de vous annoncer la sortie du dernier numéro du bulletin de notre ACF.

Sous le titre « De la rencontre au surgissement du désir », ce numéro 11 rend compte de l’activité de notre ACF à partir du point de basculement qu’a représenté le premier confinement ainsi que de l’articulation des deux années sous pandémie.

Comme d’habitude, vous y retrouverez des textes de collègues témoignant du travail au cours des différents ateliers proposés par l’ACF ou lors des Journées avec nos invités en 2020 et 2021.

Jérôme Lecaux et Bénédicte Jullien nous y font l’honneur de la publication d’une conférence prononcée lors de nos Journées d’Études, et Claudine Valette-Damase répond à un entretien sur la clinique du vieillir, suite à des Journées en 2021.

Pour retrouver la couverture, le sommaire et l’édito du numéro, CLIQUEZ ICI

Le bulletin est disponible à la vente au prix de 12€ lors des activités en présence, ou en vous adressant à notre responsable de la bibliothèque, Perrine Dauny : perrinedauny@yahoo.fr

Bien à vous,

Sophie Cesano, rédactrice en chef Jacaranda – ACF à la Réunion – 0692 233301

psychanalyse@acf-lareunion.fr
https://acf-lareunion.fr/




Conférence de Nicole BORIE : jeudi 24 février 2022, à 18h, Hôtel Le Relais de l’Hermitage

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