Le déclin de l’espérance et l’impuissance propres à notre époque rejoignent l’aspiration profonde à la mort consubstantielle à l’humain que Freud avait nommé pulsion de mort, portant les parlêtres à la dépression et à la mélancolie. Que peut une analyse sur le désir de vivre ? En quoi change-t-elle le rapport à la vie ? À l’heure où la fin de vie focalise les débats de société, nous verrons que la parole en analyse est un médium inégalé pour renouer avec son désir et s’engager dans les choix éthiques qu’implique le fait d’être vivant.