Traverser les murs : la folie, de la psychiatrie à la psychanalyse-Francesca Biagi-Chai

Présentation :

La folie, de la psychiatrie à la psychanalyse Psychanalyste, psychiatre, membre de l’École de la cause freudienne et de l’Association mondiale de psychanalyse, Francesca Biagi-Chai a été responsable de service en hôpital psychiatrique durant de très nombreuses années. L’ouvrage est conçu sous forme d’interviews menées par deux psychologues. De multiples questions sont soulevées. Comment comprendre aujourd’hui l’institution psychiatrique ? Quelle est la fonction d’une telle institution pour le patient ? Quelle est actuellement la conception de la psychose ? De quelle manière évoluent les soins en psychiatrie ? Et quelle place tient la psychanalyse dans tout cela ? Construisant sa pratique autour de ces diverses interrogations, Francesca Biagi-Chai apporte ici de précieuses réponses, non seulement à travers les très nombreux cas cliniques évoqués tout au long de l’ouvrage, mais aussi en expliquant comment fonctionne l’ » hospitalisation de jour « , qu’elle a créée pour offrir aux patients un  » au-delà des murs « .

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« Lire Lacan au 21ème siècle » – Collectif

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Contrer l’universel : « L’étourdit » de Lacan à la lettre – Philippe La Sagna et Rodolphe Adam

Présentation

Quel est le lien de la psychanalyse avec le réel ?

Jacques Lacan a fait de cette question l’enjeu des dernières années de son enseignement.

En 1973, il publie « L’étourdit », texte extraordinaire et méconnu, au style inouï, condensé maximum des avancées essentielles de sa recherche. Renouvelant l’ambition freudienne, Lacan dialogue avec l’ensemble des savoirs humains. Avec Freud aussi, et avec lui-même.

Une thèse centrale s’y déplie. À partir de la différence du dire, qui touche au réel, et du dit, Lacan montre que le dire de Freud est : il n’y a pas de rapport sexuel. De là, la différence des hommes et des femmes et les raisons de leur discorde, sont entièrement à repenser. « L’étourdit » constitue aussi une réflexion parfaitement novatrice sur la question de l’universel. Celle-ci se pose, côté masculin, sur l’exception d’un père originaire, selon l’idée de Freud. Fondant la loi, il y échappe et évite le sort commun des hommes : la castration. Les femmes, elles, chacune « pastoute », objectent à l’universel parce que « la » femme n’existe pas.

« L’étourdit » est aussi l’unique texte où Lacan expose de manière achevée sa topologie de la cure analytique. Tentative d’articulation au plus près de l’expérience en interrogeant la logique depuis les mathématiques, elle permet de résoudre les embarras du sens et de la signification et d’éclairer la pratique. Une théorie de l’interprétation visant l’équivoque et la cause du désir, en découle. À en suivre ici la reconstruction pas à pas, l’analyste pourra ainsi se rompre au maniement de la coupure pour ses effets de transformations subjectives.

Écrit à plusieurs mains à partir d’une lecture de quelques années, Contrer l’universel relève le pari d’un commentaire ligne à ligne de « L’étourdit » afin de rendre compte du trésor infini qu’il recèle pour penser l’expérience psychanalytique mais aussi les bouleversements de notre siècle.

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Parution du séminaire XIV

Le Séminaire, livre XIV, La Logique du fantasme
Jacques Lacan

Texte établi par J.-A. Miller

« Logique du fantasme », l’expression revient tout du long du Séminaire comme un leitmotiv. Cependant, nulle leçon ne lui est consacrée, ni même un développement un peu soutenu. Est-ce à dire que la logique du fantasme joue ici le rôle d’une Arlésienne nouvelle manière ? Non, si l’on veut bien admettre que cette logique est le point de convergence des propos de Lacan, ce que j’ai voulu indiquer en intitulant le tout dernier chapitre « L’axiome du fantasme ».

C’est ainsi qu’il commence en croisant audacieurutsement le groupe mathématique de Klein avec le cogito cartésien, modifié de manière à délivrer l’alternative « Ou je ne suis pas, ou je ne pense pas ». D’où Lacan trouve occasion à résumer en quatre temps le cours d’une analyse.

Autre croisement mathématico-psychanalytique : l’acte sexuel éclairé à partir du Nombre d’or. Il s’ensuit qu’ « il n’y a pas d’acte sexuel », amorce de ce dit devenu pont-aux-ânes : « il n’y a pas de rapport sexuel ».

On trouvera aussi l’invention d’une « valeur de jouissance », inspirée par Marx, et on aura la surprise de voir le grand Autre, « lieu de la parole », nouvellement défini comme « le corps », lieu primordial de l’écriture.

Bien d’autres vues et constructions saisissantes attendent le lecteur s’il veut bien suivre dans ses méandres, piétinements, revirements, et aussi avancées et fulgurances, une pensée obstinée et profondément honnête, qui, lorsqu’elle rencontre telle pierre d’achoppement, ne la contourne jamais, mais s’emploie à en faire une pierre angulaire.

Jacques-Alain Miller

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La sexuation des enfants

Chers collègues,

L’Institut psychanalytique de l’Enfant et Navarin éditeur ont le plaisir de vous annoncer la parution d’un nouvel ouvrage :

La Sexuation des enfants

sous la direction de Hervé Damase, Daniel Roy & Laura Sokolowsky,

Travaux de l’Institut psychanalytique de l’Enfant du Champ freudien

Sur le thème de sa 6e journée, l’IE a réuni un ensemble de textes qui éclairent cette question brûlante de notre époque.

Cet ouvrage paraitra en librairie le 16 novembre 2021 et est disponible sur ecf-echoppe.com.

Vous pouvez d’ores et déjà en découvrir sa présentation en cliquant ICI ainsi que son sommaire en cliquant ICI.

Bonne lecture!

Pour l’équipe du site,

Michèle Chalmin-Joufflineau.




Mode de jouir au féminin, Marie-Hélène Brousse

Alors que les femmes s’affirment sur la scène du monde et que les catégories sexuelles se multiplient, la psychanalyse met au jour que le féminin n’est pas réductible à des données biologiques ou culturelles. Ce livre explore le féminin hors genre et au-delà du fantasme. De dits d’analysants, il extrait quelques expériences de jouissance.

La sexualité féminine, « continent noir » de la psychanalyse freudienne, est mystère. De ce trou noir, Marie-Hélène Brousse fait surgir des effets de savoir. Le vide situe un érotisme propre au féminin. Elle précise ici l’avancée de Lacan isolant une jouissance autre que phallique, non localisée, indicible, affine à l’infini.

Le féminin est un mode de jouir qui toujours surprend les êtres parlants quand ils l’éprouvent, une jouissance hors sens, hors loi, mais pas hors corps.

Présentation de l’auteur

Marie-Hélène Brousse

Psychanalyste à Paris, membre de l’École de la Cause freudienne et de l’Association mondiale de psychanalyse.

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Parution du Jacaranda n°11 : « De la rencontre au surgissement du désir »

Chers collègues,

J’ai le plaisir de vous annoncer la sortie du dernier numéro du bulletin de notre ACF.

Sous le titre « De la rencontre au surgissement du désir », ce numéro 11 rend compte de l’activité de notre ACF à partir du point de basculement qu’a représenté le premier confinement ainsi que de l’articulation des deux années sous pandémie.

Comme d’habitude, vous y retrouverez des textes de collègues témoignant du travail au cours des différents ateliers proposés par l’ACF ou lors des Journées avec nos invités en 2020 et 2021.

Jérôme Lecaux et Bénédicte Jullien nous y font l’honneur de la publication d’une conférence prononcée lors de nos Journées d’Études, et Claudine Valette-Damase répond à un entretien sur la clinique du vieillir, suite à des Journées en 2021.

Pour retrouver la couverture, le sommaire et l’édito du numéro, CLIQUEZ ICI

Le bulletin est disponible à la vente au prix de 12€ lors des activités en présence, ou en vous adressant à notre responsable de la bibliothèque, Perrine Dauny : perrinedauny@yahoo.fr

Bien à vous,

Sophie Cesano, rédactrice en chef Jacaranda – ACF à la Réunion – 0692 233301

psychanalyse@acf-lareunion.fr
https://acf-lareunion.fr/




Parution : Premiers écrits du Dr Lacan

Avant que d’être psychanalyste, Lacan a été psychiatre. On n’aurait pas republié ses premiers écrits s’ils n’invitaient à une lecture après coup. Que nous apprennent-ils de la formation du futur analyste ?

Sa clinique est enracinée dans l’unicité du cas. Celui-ci n’est jamais choisi que pour sa « singularité ». Il faut qu’il présente un « caractère original », une « atypicité ». On pourrait y reconnaître une orientation vers le « un par un » qu’impose la pratique analytique.

La singularité du cas se retrouve au niveau du détail clinique, serré avec un souci de précision poussé à l’extrême de la minutie. Lacan fera état plus tard de son goût pour « la fidélité à l’enveloppe formelle du symptôme ».

Trois autres traits font traces de l’avenir. C’est l’usage du mot de structure pour désigner l’organisation d’une entité formant un tout, et détachée de la notion de développement. C’est l’importance accordée à l’analyse des écrits des malades. Et de là, la connexion établie du symptôme à la création littéraire.

Avertissement : Jacques-Alain Miller

Abasie chez une traumatisée de guerre

Folie simultanées.

Structure des psychoses paranoïaques

Écrits « inspirés » : Schizographie

Le problème du style et la conception psychiatrique des formes paranoïaques de l’expérience

Motifs du crime paranoïaque : le crime des sœurs Papin

Psychologie et esthétique

Hallucinations et délires

Traduction.

FREUD. De quelques mécanismes névrotiques dans la jalousie, la paranoïa et l’homosexualité

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