Intercartel avec Bénédicte JULLIEN

Le prochain intercartel, avec la participation de Bénédicte Jullien, aura lieu à l’Alamanda le 3 mai de 18h30 à 20h30.
L’intercartel est ouvert à tous !
Cécile Chignac-Richard – Déléguée aux cartels

Le prochain intercartel, avec la participation de Bénédicte Jullien, aura lieu à l’Alamanda le 3 mai de 18h30 à 20h30.
L’intercartel est ouvert à tous !
Cécile Chignac-Richard – Déléguée aux cartels


Le Séminaire, livre XIV, La Logique du fantasme
Jacques Lacan
Texte établi par J.-A. Miller
« Logique du fantasme », l’expression revient tout du long du Séminaire comme un leitmotiv. Cependant, nulle leçon ne lui est consacrée, ni même un développement un peu soutenu. Est-ce à dire que la logique du fantasme joue ici le rôle d’une Arlésienne nouvelle manière ? Non, si l’on veut bien admettre que cette logique est le point de convergence des propos de Lacan, ce que j’ai voulu indiquer en intitulant le tout dernier chapitre « L’axiome du fantasme ».
C’est ainsi qu’il commence en croisant audacieurutsement le groupe mathématique de Klein avec le cogito cartésien, modifié de manière à délivrer l’alternative « Ou je ne suis pas, ou je ne pense pas ». D’où Lacan trouve occasion à résumer en quatre temps le cours d’une analyse.
Autre croisement mathématico-psychanalytique : l’acte sexuel éclairé à partir du Nombre d’or. Il s’ensuit qu’ « il n’y a pas d’acte sexuel », amorce de ce dit devenu pont-aux-ânes : « il n’y a pas de rapport sexuel ».
On trouvera aussi l’invention d’une « valeur de jouissance », inspirée par Marx, et on aura la surprise de voir le grand Autre, « lieu de la parole », nouvellement défini comme « le corps », lieu primordial de l’écriture.
Bien d’autres vues et constructions saisissantes attendent le lecteur s’il veut bien suivre dans ses méandres, piétinements, revirements, et aussi avancées et fulgurances, une pensée obstinée et profondément honnête, qui, lorsqu’elle rencontre telle pierre d’achoppement, ne la contourne jamais, mais s’emploie à en faire une pierre angulaire.
Jacques-Alain Miller

Avant que d’être psychanalyste, Lacan a été psychiatre. On n’aurait pas republié ses premiers écrits s’ils n’invitaient à une lecture après coup. Que nous apprennent-ils de la formation du futur analyste ?
Sa clinique est enracinée dans l’unicité du cas. Celui-ci n’est jamais choisi que pour sa « singularité ». Il faut qu’il présente un « caractère original », une « atypicité ». On pourrait y reconnaître une orientation vers le « un par un » qu’impose la pratique analytique.
La singularité du cas se retrouve au niveau du détail clinique, serré avec un souci de précision poussé à l’extrême de la minutie. Lacan fera état plus tard de son goût pour « la fidélité à l’enveloppe formelle du symptôme ».
Trois autres traits font traces de l’avenir. C’est l’usage du mot de structure pour désigner l’organisation d’une entité formant un tout, et détachée de la notion de développement. C’est l’importance accordée à l’analyse des écrits des malades. Et de là, la connexion établie du symptôme à la création littéraire.
Avertissement : Jacques-Alain Miller
Abasie chez une traumatisée de guerre
Folie simultanées.
Structure des psychoses paranoïaques
Écrits « inspirés » : Schizographie
Le problème du style et la conception psychiatrique des formes paranoïaques de l’expérience
Motifs du crime paranoïaque : le crime des sœurs Papin
Psychologie et esthétique
Hallucinations et délires
Traduction.
FREUD. De quelques mécanismes névrotiques dans la jalousie, la paranoïa et l’homosexualité

Les 20 et 21 Mai prochains se dérouleront, à Paris et en visio, le XXI Congrès de la NLS.
Le titre en est :
Malaise et angoisse dans la clinique et dans la civilisation
Vous pouvez lire l’argument de Daniel Roy ICI
et parcourir les travaux préparatoires déjà diffusés sur le blog ICI
See You In Paris !

Cher(e)s collègues,
Dans le cadre de Latulu, il vous est proposé une soirée « Latuvu? ».
Le vendredi 14 avril 2023 à 18h
à L’hotel Alamanda à l’Ermitage les Bains
En direction de PIPOL 11, Clinique et critique du patriarcat, une conversation en présence de Camilo Ramirez, psychanalyste à Paris, membre de l’ECF et de l’AMP se tiendra à la suite de la projection de Joyland, film de Saim Sadiq et qui a reçu le prix au festival de Cannes, Un certain regard, 2022. https://www.youtube.com/watch?v=Gk8IgHAqw5w
A Lahore, Haider et son épouse, cohabitent avec la famille de son frère au grand complet. Dans cette maison où chacun vit sous le regard des autres, Haider est prié de trouver un emploi et de devenir père. Le jour où il déniche un petit boulot dans un cabaret, il tombe sous le charme de Biba, danseuse sensuelle et magnétique. Alors que des sentiments naissent, Haider se retrouve écartelé entre les injonctions patriarcales qui pèsent sur lui et l’irrésistible appel de la liberté.
Premier film d’un réalisateur pakistanais qui dépeint de façon éminemment poétique et politique les dérives patriarcales de la société pakistanaise.
L’entrée est libre mais les places sont limitées, n’hésitez pas à vous inscrire en envoyant un mail : psychanalyse@acf-lareunion.fr
N’hésitez pas à diffuser l’affiche et à parler autour de vous.
Pour l’atelier Latulu,
Catherine Soares-Lefebvre
Michèle Chalmin-Joufflineau



