Journées d’études avec Alice Delarue, les 24 et 25 août

Chers collègues, vous pouvez consulter le programme complet de ces prometteuses journées en cliquant ICI
Chers collègues, vous pouvez consulter le programme complet de ces prometteuses journées en cliquant ICI
Nous vous invitons à participer à un Séminaire de la bibliothèque :
« Le père on peut bien s’en passer ! A condition de s’en servir… »
Vendredi 9 JUIN 2023,
de 18h30 à 20h30,
à l’hôtel Le Récif, Saint-Gilles.
Nous y mettrons au travail et à la conversation le thème du Congrès Pipol XI, « Clinique et critique du patriarcat », à partir de présentations courtes de plusieurs ouvrages de psychanalyse présents dans la bibliothèque de l’ACF à la Réunion, ainsi que d’un roman de la littérature contemporaine.
Comment la psychanalyse aborde-t-elle la question du père, comment cette question a-t-elle évolué dans l’enseignement de Lacan ?
Comment lire les enjeux actuels sur la question du patriarcat, quelles conséquences de l’évaporation du père sur le malaise dans la civilisation et sur la subjectivité de notre époque ?
Cette séquence sera l’opportunité de vous faire découvrir des ouvrages de notre bibliothèque ainsi que de converser autour de ce thème d’une grande actualité clinique et politique.
Si vous souhaitez apporter votre contribution en écrivant un court texte, une réflexion, une question, à partir d’une référence bibliographique, nous serons ravies de recevoir vos propositions, contactez-nous !
Entrée libre, sur inscription : psychanalyse@acf-lareunion.fr
Références bibliographiques :
-Parcours sur l’évolution de la question du père dans l’enseignement de Lacan à partir de plusieurs Séminaires publiés (Séminaires III, V, XXIII) et de l’ouvrage « Des Noms-Du-Père » (première et unique leçon du séminaire Des-Noms-Du-Pères, 20 novembre 63).
– 2 références de Lacan traitant des conséquences de l’évaporation du père : « Note sur le père » (1968), publié dans La Cause du Désir n°89, p 8, et la dernière leçon du Séminaire XIX, Ou Pire…
-2 ouvrages de psychanalystes membres de l’ECF et de l’AMP : « L’être et le genre » de Clotilde Leguil, « Mode de jouir au féminin » de Marie-Hélène Brousse.
-Un roman de la littérature contemporaine : « La tache », de Philip Roth.
Sophie Cesano et Florence Smaniotto – Responsables de la bibliothèque de l’ACF à la Réunion
Le prochain intercartel, avec la participation de Bénédicte Jullien, aura lieu à l’Alamanda le 3 mai de 18h30 à 20h30.
L’intercartel est ouvert à tous !
Cécile Chignac-Richard – Déléguée aux cartels
Le Séminaire, livre XIV, La Logique du fantasme
Jacques Lacan
Texte établi par J.-A. Miller
« Logique du fantasme », l’expression revient tout du long du Séminaire comme un leitmotiv. Cependant, nulle leçon ne lui est consacrée, ni même un développement un peu soutenu. Est-ce à dire que la logique du fantasme joue ici le rôle d’une Arlésienne nouvelle manière ? Non, si l’on veut bien admettre que cette logique est le point de convergence des propos de Lacan, ce que j’ai voulu indiquer en intitulant le tout dernier chapitre « L’axiome du fantasme ».
C’est ainsi qu’il commence en croisant audacieurutsement le groupe mathématique de Klein avec le cogito cartésien, modifié de manière à délivrer l’alternative « Ou je ne suis pas, ou je ne pense pas ». D’où Lacan trouve occasion à résumer en quatre temps le cours d’une analyse.
Autre croisement mathématico-psychanalytique : l’acte sexuel éclairé à partir du Nombre d’or. Il s’ensuit qu’ « il n’y a pas d’acte sexuel », amorce de ce dit devenu pont-aux-ânes : « il n’y a pas de rapport sexuel ».
On trouvera aussi l’invention d’une « valeur de jouissance », inspirée par Marx, et on aura la surprise de voir le grand Autre, « lieu de la parole », nouvellement défini comme « le corps », lieu primordial de l’écriture.
Bien d’autres vues et constructions saisissantes attendent le lecteur s’il veut bien suivre dans ses méandres, piétinements, revirements, et aussi avancées et fulgurances, une pensée obstinée et profondément honnête, qui, lorsqu’elle rencontre telle pierre d’achoppement, ne la contourne jamais, mais s’emploie à en faire une pierre angulaire.
Jacques-Alain Miller
Avant que d’être psychanalyste, Lacan a été psychiatre. On n’aurait pas republié ses premiers écrits s’ils n’invitaient à une lecture après coup. Que nous apprennent-ils de la formation du futur analyste ?
Sa clinique est enracinée dans l’unicité du cas. Celui-ci n’est jamais choisi que pour sa « singularité ». Il faut qu’il présente un « caractère original », une « atypicité ». On pourrait y reconnaître une orientation vers le « un par un » qu’impose la pratique analytique.
La singularité du cas se retrouve au niveau du détail clinique, serré avec un souci de précision poussé à l’extrême de la minutie. Lacan fera état plus tard de son goût pour « la fidélité à l’enveloppe formelle du symptôme ».
Trois autres traits font traces de l’avenir. C’est l’usage du mot de structure pour désigner l’organisation d’une entité formant un tout, et détachée de la notion de développement. C’est l’importance accordée à l’analyse des écrits des malades. Et de là, la connexion établie du symptôme à la création littéraire.
Avertissement : Jacques-Alain Miller
Abasie chez une traumatisée de guerre
Folie simultanées.
Structure des psychoses paranoïaques
Écrits « inspirés » : Schizographie
Le problème du style et la conception psychiatrique des formes paranoïaques de l’expérience
Motifs du crime paranoïaque : le crime des sœurs Papin
Psychologie et esthétique
Hallucinations et délires
Traduction.
FREUD. De quelques mécanismes névrotiques dans la jalousie, la paranoïa et l’homosexualité